Nombre de maladies professionnelles (MP) reconnues

Le régime général et le régime agricole ont reconnu en 2012 plus de 56 100 nouveaux cas de MP. Les troubles musculosquelettiques (TMS) et les affections causées par l’amiante représentent la grande majorité de ces MP (respectivement 86,5 % et 8,1 %) ; les surdités, les rhinites et les dermatoses constituent les autres types de maladies professionnelles fréquemment reconnues depuis 2005. Il existe de nombreuses autres maladies, moins fréquentes, comme celles liées à l’exposition au benzène, aux amines aromatiques, à la houille ou à l’inhalation de poussières minérales (renfermant de la silice cristalline) ou de poussière de bois. En 2012, 3 % des MP sont des cancers, pour la plupart (84 %) causés par une affection liée à l’amiante. Le taux d’incapacité des MP, indicateur de la gravité des maladies entraînant une incapacité, est en moyenne de 13,9 % en 2012 mais varie fortement d’un type de maladie à l’autre. Ainsi, les affections liées à l’amiante et les surdités sont les maladies qui entraînent les séquelles les plus graves (taux moyen respectivement de 36,5 % et 22,1 %), à l’inverse des dermatoses (7,5 %) et des troubles musculo-squelettiques (8,4 %). Les femmes, qui sont à l’origine de 41 % des heures de travail en 2012 (source DADS), ont pourtant presque autant de maladies professionnelles reconnues que les hommes, et davantage de troubles musculo-squelettiques. Toutefois les hommes représentent 96,4 % des victimes d’affections liées à l’amiante, 97,7 % des cas de surdités et 97,0 % des cancers reconnus. Les ouvriers (72,7 %) et les employés (22,9 %) concentrent la quasi-totalité des MP reconnues en 2012 pour les salariés hors régime agricole. Les maladies les plus graves concernent quasi exclusivement les ouvriers, avec respectivement 92,2 % et 94,7 % des affections liées à l’amiante et des surdités reconnues en 2012. Les salariés de plus de 50 ans sont victimes de plus de la moitié des MP reconnues en 2012 par le régime général et le régime agricole, contre à peine 20 % pour les moins de 40 ans. Cela s’explique, suivant les maladies, par l’écart entre l’exposition et l’apparition des symptômes (cancers, amiante) ou par l’usure progressive du corps (TMS, surdité).

Motoneige à La Plagne

Ma mère aime à répéter que quand le médecin m’a sorti de son ventre (celui de ma mère, pas celui du médecin), j’avais déjà des chaussures de ski au pied. Ce qui est une image assez choquante, à bien y penser (merci, maman). Une chose est sûre, en tout cas : c’est que j’ai toujours été fan de ce sport. J’ai bien essayé d’autres types de planche à certaines époques (le monoski, le snowboard), mais toujours pour revenir à mes chers skis. Il y avait cependant quelque chose que je n’avais pas encore essayé, en matière de glisse : la motoneige. Jusqu’au week-end dernier, où j’ai fait une randonnée en motoneige à La Plagne. Et même si j’avais quelques a priori sur cette activité, je dois dire que j’ai été agréablement surpris. Je n’aime pas trop l’idée de souiller la paix de la nature avec un engin polluant, mais en réalité, on oublie rapidement tout ça, une fois sur les pistes. Nous étions un groupe de quatre, et nous avons démarré au moment où le soleil envoyait ses derniers rayons. Il m’a fallu quelques minutes et quelques frayeurs pour contrôler cet étrange véhicule. Même si c’est assez élémentaire (il n’y a même pas de vitesses, c’est dire), il faut quand même avoir le permis voiture pour pouvoir le piloter. Car le véhicule pèse quand même presque 600 kg : une conduite aventureuse peut donc faire de gros dégâts. Mais dès que je me suis fait la main et que j’ai commencé à profiter vraiment, c’est devenu fantastique. Puis la nuit est tombée, et c’est devenu totalement magique. Imaginez la scène. Il n’y avait plus rien en dehors de la piste dans la nuit noire et obscure, et des autres motoneiges dont je ne discernais plus les silhouettes que par intermittence. J’avais un peu l’impression que nous étions seuls au monde. Le monde se limitait à la trouée lumineuse du phare dans la nuit et aux ombres des arbres de la forêt. C’était la première fois que je parcourais des pistes de ski après la tombée du jour, et je regrette de ne pas l’avoir fait bien plus tôt ! Je vous invite à essayer cette randonnée en motoneige à La Plagne (ou ailleurs !), si l’occasion se présente. Une randonnée nocturne en montagne laisse des souvenirs impérissables ! En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de randonnée en motoneige à La Plagne.