Lyon au virtuel

Nous sommes sur le point de vivre une révolution, et nous n’en avons pour la plupart même pas conscience. Car après des années de fantasme, elle est enfin là, et elle est mature : la réalité virtuelle débarque dans nos vie. Je m’en suis rendu compte tout récemment, lorsque je suis allé faire un incentive à Lyon. J’ai bien sûr apprécié cette pause, mais j’ai surtout eu la chance de découvrir la VR de plus près. Étonnamment, je n’avais pas encore pu tester cette technologie. Elle m’intéressait, mais l’occasion ne s’était tout simplement pas présentée. Et dès les premières secondes de l’expérience, j’ai été troublé par le sentiment d’immersion. Je ne pensais pas vivre une telle chose, pas plus que nombre de collègues qui l’ont essayée avec moi. Ce n’est pas tant le rendu qui m’a impressionné, car nous n’en sommes qu’au début de cette technologie. Je crois qu’il faudra attendre encore deux-trois ans pour obtenir des rendus photo-réaliste. Mais malgré ça, l’impression d’immersion est bien présente : on a vraiment l’impression d’être dans ce monde de pixels. Il suffit que l’on met en marche le casque pour s’y croire. Nous avons pu arpenter des espaces virtuels de toutes sortes, mais pour ma part, j’ai particulièrement aimé un jeu d’horreur à la première personne : tous ceux qui l’ont essayé ont crié comme s’ils étaient vraiment coincés dans cet univers terrifiant (si vous avez l’occasion, je vous conseille d’ailleurs d’observer les agissements d’une personne immergée dans la réalité d’un casque ; c’est très amusant). A partir du moment où vous mettez un casque devant les yeux, la réalité cesse d’exister : vous êtes projeté dans un lieu inventé, sans obstacles pour nuire à l’immersion. Et ça multiplie par dix les effets qu’on peut avoir par rapport à la même expérience sur une télévision. Ca promet de grands moments et des expériences vraiment hors-norme. Je suis sûr que cette immersion totale va chambouler notre façon de vivre ! Sinon, j’ai aussi été conquis par cet incentive à Lyon. Voilà l’agence qui nous l’a mijoté, d’ailleurs, si vous projetez d’organiser un voyage pour vos collaborateurs. Davantage d’information sur cette incentive à Lyon en allant sur le site web de l’organisateur.

Variantes analytiques de taux de change aux États-Unis et en zone euro avec le modèle NiGEM

Dans NiGEM, une dépréciation de 10 % du taux de change effectif nominal (TCEN) de l’euro à taux d’intérêt fixe a un impact compris entre 1,5 et 2 points sur le PIB et entre 2 et 2,5 points sur les prix au bout de quatre ans. L’impact sur les États-Unis d’une dépréciation du dollar de même ampleur serait légèrement plus faible, entre 1 et 1,5 point sur le PIB et entre 1,5 et 2 points sur les prix. Les externalités négatives liées à une dépréciation de la monnaie domestique (c’est-à-dire l’effet sur le partenaire) seraient plus importantes dans le cas du dollar que dans le cas de l’euro : l’impact négatif d’une dépréciation du dollar sur la zone euro serait plus important que l’impact négatif d’une dépréciation de l’euro sur les États-Unis. En effet la zone euro pèse moins dans les échanges américains que ne pèsent les États-Unis dans les échanges européens. Lorsque la politique monétaire suit une règle de Taylor et que les agents forment des anticipations adaptatives (c’est-à-dire qu’ils ne tiennent compte que du passé), un modèle comme NiGEM implique que la baisse des taux d’intérêt par les banques centrales ne permet d’accommoder qu’une partie du choc de change : en zone euro comme aux États-Unis, l’impact de la politique monétaire semble très faible, entre ¼ et ½ point sur le PIB et les prix pour un ajustement de 100 pdb en moyenne des taux courts. La faible efficacité de la politique monétaire dans le modèle s’explique en partie par l’absence de deux canaux de transmission importants : celui du taux de change (exogène dans ces variantes) et celui des anticipations, notamment dans la formation du prix des actifs.